La chapelle du Saint-Sépulcre ouvre enfin ses portes après un long chantier de restauration. Ce monument, aussi discret que chargé d’histoire, est bien plus qu’un simple édifice religieux. Il est un témoin privilégié du passé mouvementé de Nice. Tout commence au XVIe siècle, lorsque la chapelle Notre-Dame du Sincaire est édifiée sur le site d’un ancien bastion défensif. Ce nom fait écho au siège de 1543, où Catherine Ségurane, figure emblématique de la résistance niçoise, aurait fait reculer les troupes ottomanes. En témoignage de cet épisode, trois boulets de canon sont encore visibles sur la façade de la chapelle. Et à l’intérieur ? Un battoir suspendu, en clin d’œil à l’arme légendaire de l’héroïne niçoise.Mais au XVIIIe siècle, alors que la place Garibaldi est réaménagée, une nouvelle chapelle voit le jour. Elle prend alors le nom de Saint-Sépulcre, en référence au tombeau du Christ. Pourtant, ce lieu est aussi un symbole du pouvoir politique savoyard. (ICI, 13 janvier 2025)
Nice
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janvier 2025