D’importants travaux de réfection vont être effectués sur le plafond en lattis de châtaignier, très abîmé, situé après l’entrée de la Porte des pauvres, menant vers l’ancien presbytère. Ce type d’ouvrage en lattis de châtaignier a une grande valeur. Une croix de Saint-André sera installée pour maintenir la structure du bâtiment qui présente de nombreuses fissures. Des travaux de couverture sont également prévus sur le chéneau du toit, en très mauvais état. Par ailleurs, et en accord avec les architectes des Bâtiments de France, les menuiseries des fenêtres ont été rénovées avec une peinture à l’huile de lin. Des travaux qui se sont étalés sur trois ans et qui ont été réalisés en gardant l’authenticité de l’époque. Un coût de 250 000 € pour la globalité des travaux, avec une subvention de 42 600 € octroyée par la Drac et 22 800 € accordés par le Fonds de solidarité territorial. Un reste à charge pour la commune de 184 600 €.
À l’origine, au XIIe siècle, c’était un monastère abritant des moines bénédictins, dépendant du diocèse de Dol. Elle est érigée en abbaye, en l’an 1140, par des moines de la Congrégation Saint-Benoît. Le seigneur abbé avait le droit de haute justice et il y avait des fourches patibulaires. Pillée et saccagée pendant la Révolution de 1789, elle renaît de ses cendres. En 1826, les habitants rachètent les bâtiments. (Ouest France, 23 janvier 2024)