Les besoins sont diagnostiqués : consolider la tribune de l’orgue, exceptionnel, qui interdit l’entrée par la place de la Sorbonne, ravaler la coupole, l’autel, les chapiteaux, rafraîchir les fresques de Philippe de Champaigne figurant les quatre docteurs de l’Église… D’autres acteurs, comme Olivier de Rohan, président de La Sauvegarde de l’art français, aiguillonnent la mairie en finançant dès 2024 la restauration du sublime cénotaphe du Cardinal. Parmi les 35 projets déposés en France auprès du comité scientifique du WMF, le dossier de la chapelle est retenu à Paris, puis à New York. La fin non d’un long feuilleton, mais d’une longue inertie, que Charles Personnaz qualifie d’« enchevêtrement à la française, inévitable dès lors qu’il y a de multiples intervenants et diverses affectations ».
C’est dans la chapelle Sainte-Ursule, au cœur de la Sorbonne, que fut édifiée la première coupole de Paris, qui culmine à 50 mètres. Actuellement protégée par des filets, elle va être totalement ravalée. (Le Point, 23 février 2025)